cauchemars
Cette vie (qui est la mienne) est un cauchemar où se reveiller n'est plus dans l'ordre des jours.
Cet aprem j'avais retrouvé le sourire, je me suis dis je le ferai partager ce soir ici, ça changera de mes élucubrations de tristesses.
Et finalement Lui, ou pourrais-je dire, Le Salaud, m'a complètement détruite. Insultes à tout va, qui m'ont fait ramenée à me sentir une moins que rien, une salope selon ces termes, peut-être une pute et j'en passe. M'a dit des paroles qui resteront longtemps un écho de douleurs et de souffrances interminables. Et qui de plus il s'est servi de moi et sortait déjà avec 3 filles en meme temps (que je plains sauf si elle etaient au courant et donc en avait rien à cirer). Ces projets qu'il voulait, il s'est bien foutu de ma gueule. J'ai été une chienne. Un objet encore. Comme j'ai toujours été.
J'ai envie d'hurler, rien ne sort.
Achevée.
J'ai l'impression d'avoir été violée une énième fois, même si c'était d'ordre moral cette fois-ci. Rabaissée comme je l'ai été quand j'étais une gamine qui ne demandait rien à la vie. D'ailleurs cette vie je ne lui demande rien, j'en ai rien à cirer moi, je vis, je prends ce qu'on me donne, mais j'ai pas demandé tout ça, et crois ne rien avoir fait pour le mériter. La vie est une belle perte de temps.
A quoi bon.
Il y a quelques heures j'avais envie de vivre. Oui ENVIE DE VIVRE vous avez bien lu.
Ce soir, plus envie. Plus d'envies. Plus envie de rien.
Je me suis enfilée du champagne pour fêter ...euh je ne sais plus quoi..
Ma retraite anticipée envers la vie.
Il faut dire qu'il y a des choses à ne pas râter.
Et en plus, j'ai encore la force d'aligner des mots.
Surhumaine sans doute.
Non. Je suis une moins que rien.
Maintenant c'est difficile de me faire changer d'avis.
Difficile déja de preciser le mode de la conversation, il faudrait reparler des situations antérieures, un bordel à ne plus finir.
Mes pensées m'appartiennent. Je ne saurais comment les expliquer.
Mais je me sens devenue une moins que rien. Comme je l'ai toujours été.
Et toujours par Eux.
Se donner une chance, pour la voir partir en fumée, la supplier de revenir, mais la voir nous narguer.
La vie. La chance. Tous ces mots ne font plus partie de moi pendant un certain temps.
Peut-être que demain je penserai differemment, mais je ne panserai pas ces blessures trop rouvertes.