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Tite LN
25 janvier 2007

є¢яιяє, ¢'єѕт ραѕ ∂є тσυт яєρσѕ!

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Des tas de post-it traînent partout, des mots, des phrases, des idées, des sentiments, forts, angoissants, amusants, des stylos éparpillés, mais rien. Rien ne vient plus, disons plus comme avant. En relisant brièvement ces lignes, ces pages, je m'etonne encore de tout ce que je suis capable d'ecrire. Ecrire, ecrire sur quoi ? ou peut-etre sur qui ? et comment ? Où puis-je trouve toute cette mysterieuse inspiration?
Je me sers de cet apprentissage littéraire, n'ayant pas obtenu le bac ce serait dommage une tel gaspillage et delaissement.
C'est drôle, enfin si je puis dire, mes redactions sur l'invention, ou tiré d'une histoire vrai, mes dissertations philosophiques, mes resumés des livres, les exposés, je me sentais souvent à l'aise. Je debordais d'idées, et avais peur de ne jamais avoir assez de place, quand la place était limitée.
Il m'arrivait même d'ecrire en cours, ce qui n'avait rien à voir avec ce dont on était entrain de parler. Depuis que j'ai appris à lire et à ecrire, on ne peut plus m'arrêter. J'ai rempli divers journaux intimes, des cahiers sur les gens que j'aime, des lettres à des amies que je voyais le lendemain et qui était dans ma classe, ou bien des discussions sur papier, discrètement, avec ma voisine de bureau.
Mon esprit deborde de mots mais deborde tant que parfois il m'est plus possible de retrasncrire quoique ce soit. Frustration.
Dans mon sac, j'ai toujours des stylos et des feuilles, au cas où me vient l'envie d'ecrire sur ce que je vois, l'environnement, une phrase qui m'a marquée, une citation lue dans une livre à la fnac.. Je suis obligée de faire regulièrement le menage dans mes paperasses sinon je ne m'en sors plus.
Mes journaux sont quelques part, dans un placard. Je ne les ouvre pas souvent. Ils font partis du passé et le passé j'aimerais le laisser où il est.
J'ai même commencé à ecrire mon autobiographie, que j'avais fait lire à ma prof de français en seconde, elle etait adorable, passait du temps avec moi, avec elle je pouvais lui parler de tout, lui faire des confidences, et c'est toujours elle qui venait vers moi, elle m'avait dit, je m'en souviens encore tant ça m'avait touchée, toi tu n'es pas comme les autres, et puis tu caches une tristesse mysterieuse, j'aimerais t'aider, mais je ne sais pas comment, tu as ce petit quelque chose qui m'a donnée envie de faire le premier pas à toi, pour mieux te connaître. Je ne l'oublierai jamais. J'ai beaucoup appris avec elle, et je ne parle pas aux heures de cours.
Elle m'avait d'ailleurs conseillé d'ecrire un livre plus tard, me disait que j'ecrivais vraiment bien et que ça pourrait être une sorte de thérapie. On me dit beaucoup que j'ecris bien. Moi, je ne me rends pas compte, et ce n'est pas par modestie.
Peut-etre que j'ecrirai ce livre.
J'y reflechis, cette idée reste dans un coin pour le moment.
Mais il pourrait servir d'expérience à ceux qui passent par là où je suis. Comme un témoignage que l'on n'est pas seul à vivre ce que l'on vit. Mais c'est sûr que dans la rue on n'en parle pas à tout va, donc on croit qu'on est la seule a vivre ce qu'on vit, a avoir vecu ce que l'on a vecu. Et puis on se rend compte que d'autres portent les mêmes poids que l'on porte.
Tiens en parlant de la rue, c'est etrange, on reste dans un bus à côté de quelqu'un pour un lapse de temps variable et personne n'engage de conversation. Du moins en ville. Dans les villages les gens se parlent plus facilement; Ca me fait penser à ma grand-mère, une vraie pipelette. Elle est geniale. Elle ne fait pas son âge. Une vraie enfant, un peu trop râleuse mais adorable. Je passe du temps avec elle au telephone, elle habite loin, depuis qu'on a déménagé de notre region natale, on ne la voit qu'une fois par an. Elle me manque. Avec elle je parle de tout et de rien, sans gêne ou presque, on a quand même pas la même génération, alors c'est parfois dur de se comprendre!.
Je me rends compte que j'ai encore parlé pour pas grand chose, j'en avais à dire, en partant de rien. Comme quoi. C'est sorti tout seul. Il suffit d'un rien. Ca fait du bien. J'aime ecrire sur tout et n'importe quoi. Esquivant discrètement ce que je ne parviens pas à (me) dire réellement, faire semblant, se detourner de l'important, il m'arrive de me servir de ça, quand ça va pas bien du tout. Par les dîtes banalités de la vie. Ce qui permet de pas aller trop loin dans la dérive que bien souvent je m'y laisse entraînée.

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Commentaires
P
Continue d'écrire ma princesse, tu ne manque pas de potentiel...
B
Je t'ai rajouté ta lanterne bleue sur mon site.<br /> <br /> ;-)
P
tes écrits sont purs et vrais, donc forcément beaux. Ils cachent une belle personnalité, différente, originale, sensible... Oui il faut continuer à écrire, cela fait partie de toi. Bonne journée. Pat
S
Un réel plaisir de te lire en tout cas...<br /> <br /> Bien à toi.<br /> <br /> Samie Louve
T
Elly: oui je peux essayer pas de problèmes <br /> Jef: bonne idée, je n'y avais pas pensé..mais l'enregistrement audio ce sera difficile...prendre des notes, moins!
Tite LN
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