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Tite LN
7 décembre 2006

ρєиѕéєѕ

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Il y a des musiques que l'on entend et qui nous inspirent, qui nous font penser, nous evadent.

Même si encore une fois on ne sait quoi taper, quelques lettres qui forment des mots, des mots qui forment des lignes, des lignes qui forment des pages, des pages qui font un tout, ce tout qui nous semble rien, et ce rien toujours quasi existant.

On se demande encore quelle mouche nous a piqué pour s'assoir devant son ordinateur à tapper on ne sait trop quoi ni comment. Et de quelle manière on va encore reformuler les pensées qui dansent et virevoltent dans la tête, en rythme parfait avec ses battements du coeur.

Mais on joue avec les mots parce qu'on aime ça.

Ah ça t'a tant inspiré lors de tes passages à vide ou tu preferais t'enfermer à double tour, paroles comprises, et y jeter si loin la clef que même le meilleur des detective ne l'aurait jamais trouvé, pas de temoins, pas de traces, absolument rien. Tu as pris soin de tout regarder derrière toi.

Ca t'a inspiré les angoisses et les manques, les douleurs et les vides, les envies de fuir, les envies de plus rien, les envies de disparaître et ne plus jamais revenir.

Oui mais je me suis battue pour m'en sortir et c'est pas encore fini, d'ailleurs comment cela pourrait-il l'être quand on sait que l'on doit encore passer devant un tribunal de la justice pour regler ses comptes passés, des comptes qui auparavant auraient pu me coûter plusieurs fois la vie mais in extremis je me suis sauvée, me disant que je ne méritais pas de mourir pour un salopard -pour ne pas oser dire plusieur- qui j'espère bientôt se retrouvera enfermé dans ses remors s'il a encore une part d'humain en lui.

Parce que si cela ne se fait pas, j'ignore ce que je deviendrai, moi qui ai mis tant de force à parler, à raconter, à monsieur, à madame, en detail, et ça recommence, parce qu'il le fallait disaient-ils.

Je n'avais plus le choix. Plus de choix quand ça nous ronge.

Aujourd'hui je n'espère qu'une chose et une seule. Sinon...
Aujourd'hui j'essaie de reconstruire ma vie et de lui donner un sens, un nouveau depart. A elle, à moi. Pour la vie. Même si tant de fois je me dis tu ne le mérites pas, c'est de ta faute tout ça.

C'est bien connu, l'inversement des rôles, on se sent coupable de ce que l'on est pas, de ce qu'on a rien fait, pensant que oui justement on a rien fait pour que ça se cesse. Alors oui c'est de nôtre faute.

Même quand on a entre huit et douze ans. Même avant. Et aussi après. Parce qu'on sait que même si il y a eut ça, y'a eu aussi ça et aussi ça et encore pleins de ça.

Parce que si ça ne se saurait pas produit, ni les autres non plus, on ne saurait pas arrivé à ce stade là. Mais en même temps on ne serait peut-être pas aussi courageuse, forte, vivante, survivante..et j'en passe.

Dois-je donc comprendre que tout ce qui arrive nous mène toujours quelque part qui parfois nous surprenne..

Des années à galerer, à se battre, des journées interminables, des larmes qui ont coulé, ou qui n'ont pas pu couler, des nuits agitées, des musiques ecoutées, des trajets fait, des cours suivi, des epreuves traversées. Tant pour rythmer une vie. Une vie qui n'a pas souvent porter son nom. Une survie s'accomoderait mieux.

En fin de compte, j'ai encore laissé parler mon coeur... Finalement il en a encore de la rancoeur à exposer sur plusieurs lignes. A cracher, à digerer.

Finalement peut-être que ça peut servir un jour. Peut-être imprimer, classer et ranger pour comprendre et se liberer. Oui, mais en attendant la vie prendra desormais le dessus sur tout. Il en sera ainsi c'est ma plus belle revanche que je puisse me donner.

Et encore une fois il a fallu que je ressasse et rabâche.
Y'a des fois où j'aimerais ne plus savoir ecrire...

Toujours les mots quand il faut pas et jamais quand il les faut.

Quelle ironie du monde de l'ecriture.

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Commentaires
T
non une chose est sure ce n'est pas de ta faute et c une bonne chose de le reconnaître. Tu as un passé douloureux apparemment, mais qui t'as forgé, tu ne serais sans doute pas celle que tu es ...<br /> j'espère que ces souffrances passées ne pourrissent plus ton qutidien même si c très dur d'en faire abstraction, voire impossible. Bis je continue a mater ton blog pour en savoir un peu plus
Tite LN
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