Il faut du temps..au temps..
Ce que l'on cherche à échapper nous rattrape toujours.
Tôt ou tard.
Confronté sans aucun répis.
A tenter de trouver des solutions, des compromis, un terrain d'entente pourquoi pas.
Rien.
Ca revient, comme un vulgaire refrain.
On pensait avoir dépassé certains stades de notre vie.
Erreur.
On peut avoir évolué, grandi, mûri, on ne peut pas oublier certaines vieilles et mauvaises habitudes.
Jamais.
On peut les dissiper, les alléger, mais les effacer, non.
Se retenir.
Comme bien souvent.
Avant de céder? dans un moment de faiblesse. Un mauvais jour. Une contrariété qui nous déborde.
Chasser la pensée présente, en emener vers une autre meilleure.
Ecrire, pour le dire? le soulever? le souligner?
Faire face à la difficulté rencontrée?
Ces méthodes, je les connais, elles restent marquée, comme on apprend à lire, ou à marcher. On sait comment fonctionner, mais jamais comment s'arrêter, et arrêter cela par la même occasion.
On est pas sur un écran, supprimant ses fichiers.
On est la Vie, et la vie ne s'éteint pas aussi facilement et simplement qu'un petit clic et c'est terminé.
Il y a trop de traces dans une vie. De maux (mots). Indélébiles.
Pas de blanco pour cacher.
Pas de gomme pour effacer.
S'effacer, en ne laissant plus de traces, impossible.
Tourner en rond. Voie sans issus. Impasse. Demi-tour trompeur.
Savoir jouer avec le feu, avoir bravé beaucoup d'interdits, ont fait avancé, pour voir au point où l'on en est, peut-on etre fière de son chemin ? Peut-on enlever un peu de son manque de confiance, de son sentiment d'infériorité ? Peut-on remplacer desespoir par espoir ?
Durant mon stage, j'ai appris tellement. Me suis enrichie enormément.
Le retour à la réalité est brusque. Il ne fait aucun cadeau.
Il m'a fait oublier que je n'étais que douleur, je me suis sentie vivante, plus que jamais.
J'ai été mise à l'épreuve, et m'en suis sortie.
J'ai encore réussi à franchir des obstacles.
Mais quand je vois la finale, je finis par m'écoeurer. C'est enervant. Fatiguant. Epuisant.
Se battre avec soi même, faire sortir la vie qui brûle à l'intérieur sans y parvenir, ça décourage, il y a de quoi. Se sentir faible, sans forcément l'être, se remettre en question, réflechir. Des termes de mon vocabulaire courant. POur ce qui est de la pratique, peut mieux faire. Si je devais prendre un forfait, je le dépasserai. Et largement. Avant d'y arriver.
Je me sens...en sursis.
Et ça veut tout dire.